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Croisière en Méditerranée des 2GT
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21 novembre 2016

Nouvelle de Léo

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MA VENUS DE SYRACUSE

 

En cette belle journée de juillet, la chaleur étouffante de midi me poussa à me rendre au musée de Syracuse. Mon vieux corps aurait succombé sous le joug de l'astre du matin. J'aperçus le musée de Syracuse et m'y rendis de ce pas. L'air y était pur et frais. J'entendis soudainement une voix faible qui m'appelait. Aurais je entendu quelqu'un chuchoter mon nom ?

Je me rendis dans la salle la plus sombre du musée. Quelle ne fut pas ma surprise en apercevant le joyau perdu parmi les temps anciens !

Une femme dont j'ai rêvé toute ma vie !  Mais son corps était inanimé !

Je m'approchais d'elle et aperçus en elle un mouvement un mouvement de respiration. Les visiteurs ne voyaient en elle qu'une statue de marbre, moi, je perçus son existence. Je la regardais fixement, m'assis et commençais son portrait afin de lui rendre son visage. La journée se conclut par la lumière de l'astre de la nuit qui pénétrait par la fenêtre. J'y voyais trop peu pour poursuivre mon travail et décidais de rentrer.

La nuit fut mouvementée et de courte durée. Cette nuit là, une voix m'interpella sans cesse. Je la reconnus c'était celle du musée ! A mon réveil je me sentis faible. Cependant, je sentis que je devais y retourner. Arrivé sur place, je vis que son corps de marbre tout pâle était devenu couleur pêche et que mes mains devenaient froides et glacées. Je dus, malgré tout continuer mon portrait. La nuit tomba sans m'en rendre compte. Mon corps commençait à m'abandonner, mes forces aussi ! J'étais à présent seul avec Elle ! En levant la tête, je vis que le visage de mon portrait était devenu le sien. Elle me tendit sa main, je me croyais devenu fou. Cependant, je me levais, m'avançais vers elle et la pris dans mes bras. Elle me donna ce que j'avais désiré toute ma vie : son amour éternel. C'est lorsque ma vie m'abandonnait petit à petit que je me sentis heureux ! Nous ne formions plus qu'un pour l'éternité !

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